AFRIQUE DU SUD - Actualité (1990-1996)

AFRIQUE DU SUD - Actualité (1990-1996)
AFRIQUE DU SUD - Actualité (1990-1996) P align=center

République d’Afrique du Sud

Politique intérieure

Le 2 février 1990, les partis antiapartheid, dont le Congrès national africain (A.N.C.), interdit depuis 1960, et le Parti communiste sud-africain (S.A.C.P.), sont autorisés. Le 11, Nelson Mandela, chef historique de l’A.N.C., condamné à la prison à vie le 12 juin 1964, est libéré. Le 13, devant ses partisans, à Soweto (dans la banlieue de Johannesburg), il lance des appels au calme.

Le 4 mars, un Conseil d’État formé de militaires et présidé par le général Oupa J. Gqozo prend le pouvoir dans le bantoustan du Ciskei, l’une des dix enclaves noires «indépendantes» reconnues par la seule Afrique du Sud.

Du 2 au 4 mai, des représentants du gouvernement sud-africain et de l’A.N.C. entament pour la première fois des conversations exploratoires pour préparer l’ouverture de négociations.

Le 7 juin, l’état d’urgence est levé (le 18 octobre au Natal). Il était en vigueur depuis le 12 juin 1986.

Le 24 août, 27 cités noires, dont Soweto, sont déclarées «zones d’émeutes». Depuis le 13 août, les violences interethniques ont déjà fait plus de 500 morts: les Xhosa, sympathisants de l’A.N.C., affrontent les Zoulous, proches du mouvement conservateur Inkatha du chef Mangosuthu Buthelezi.

Le 12 février 1991, l’A.N.C. et le gouvernement concluent un accord sur l’abandon de la lutte armée, suspendue par l’A.N.C. depuis août 1990.

Le 30 juin, les dernières lois piliers de l’apartheid sont abrogées (répartition des terres, ségrégation résidentielle et «classification de la population»).

Le 19 juillet, un hebdomadaire révèle que l’Inkatha a reçu le soutien financier de la police pour mener des actions contre l’A.N.C., ce qui provoque l’«Inkathagate».

Le 14 septembre, le président Frederik De Klerk et une vingtaine d’organisations politiques, syndicales et religieuses, dont l’A.N.C. et l’Inkatha, signent à Johannesburg un accord de paix destiné à mettre fin aux affrontements entre factions noires.

Les 20 et 21 décembre, la Convention pour une Afrique du Sud démocratique (Codesa), réunissant pour la première fois Noirs et Blancs, tient sa session inaugurale à Johannesburg.

Le 17 mars 1992, les électeurs blancs se prononcent par référendum sur la poursuite du processus de réformes. Le oui l’emporte avec 68,7 p. 100 des voix.

Le 16 juin, Nelson Mandela lance une campagne de protestation pour obtenir du gouvernement l’accélération du processus démocratique. Le 17, dans la cité noire de Boipatong, 42 personnes sont massacrées. Le 23, l’A.N.C. suspend sa participation à la Codesa.

Les 3 et 4 août, l’A.N.C., le Congrès des syndicats sud-africains et le Parti communiste appellent à la grève générale. Elle est largement suivie.

Le 7 septembre, l’armée du Ciskei ouvre le feu sur les milliers de manifestants de l’A.N.C. qui tentaient de franchir la frontière, faisant une trentaine de morts. L’A.N.C. voulait marquer ainsi son opposition à la solution fédéraliste de la crise politique sud-africaine prônée par Pretoria.

Le 16 septembre, Frederik De Klerk annonce des réformes permettant de constituer un gouvernement non racial.

Le 1er avril 1993, les discussions multipartites sur l’avenir du pays, qui sont suspendues depuis juin 1992, reprennent à Johannesburg.

Le 10 avril, Chris Hani, secrétaire général du S.A.C.P. et membre du Conseil exécutif de l’A.N.C., est assassiné dans la capitale par un Blanc. Il passait pour l’un des éventuels successeurs de Nelson Mandela. La célébration des obsèques, le 19, donne lieu à des affrontements meurtriers.

Le 29 avril, le président De Klerk présente des excuses publiques pour le mal causé à la communauté noire par la politique d’apartheid.

Le 2 juillet, la Codesa adopte une résolution de l’A.N.C. qui fixe les premières élections multiraciales au 27 avril 1994; 6 formations, dont le Parti conservateur (C.P.) et l’Inkatha, contestent la décision. Du 3 au 7, de violents affrontements opposent les partisans de l’A.N.C. et ceux de l’Inkatha dans plusieurs townships des environs de Johannesburg. Les violences se prolongent au Natal. Le 18, le C.P. et l’Inkatha annoncent la suspension de leur participation aux négociations constitutionnelles. Le premier exige le droit à l’autodétermination du peuple afrikaner et le second réclame l’inscription du fédéralisme dans les principes constitutionnels afin de compenser le poids de l’A.N.C. dans la future Assemblée. Le 25, un commando de Noirs ouvre le feu dans une église anglicane de la banlieue du Cap, tuant 12 personnes.

Le 7 septembre, le gouvernement et l’A.N.C. parviennent à un accord sur la création d’un Conseil exécutif de transition (T.E.C.) destiné à associer les Noirs aux décisions politiques, en attendant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale à l’issue des élections multiraciales. Cet accord est entériné par le Parlement le 23.

Le 12 octobre, le Front du peuple afrikaner (A.V.F., extrême droite), le C.P., l’Inkatha et les dirigeants des bantoustans du Ciskei et du Bophuthatswana présentent le mouvement de l’Alliance de la liberté dont l’objectif est de s’opposer aux accords conclus par la Conférence sur l’avenir institutionnel du pays.

Le 15 octobre, Janusz Walus, militant du Mouvement de résistance afrikaner (A.W.B., néo-nazi), et Clive Derby-Lewis, ancien député du C.P., les 2 principaux accusés dans l’affaire de l’assassinat de Chris Hani, sont condamnés à mort.

Le 18 novembre, la Codesa approuve le projet de Constitution intérimaire qui régira l’Afrique du Sud pendant la période de transition de 5 ans à partir des élections de 1994. Celle-ci instaure un État décentralisé organisé comme une fédération de 9 régions dotées chacune d’organes exécutif et législatif aux pouvoirs étendus. Le chef de l’État sera élu à la majorité absolue par l’Assemblée nationale. Le gouvernement travaillera en s’inspirant du principe du consensus. Seule l’Alliance de la liberté refuse d’entériner la nouvelle Constitution.

Le 2 décembre, les participants à la Codesa décident de restaurer la citoyenneté sud-africaine pour les habitants des bantoustans.

Le 7 décembre, le T.E.C. entre en fonctions.

Le 22 décembre, le Parlement ratifie la Constitution intérimaire. Ce vote met officiellement fin à l’apartheid. La veille, l’A.V.F. avait finalement renoncé à signer avec l’A.N.C. un accord qui prévoyait sa participation aux élections et l’engagement de rechercher un compromis sur la création d’une région blanche autonome.

Le 14 janvier 1994, le Conseil de sécurité des Nations unies décide l’envoi de 1 800 observateurs en Afrique du Sud pour contrôler le bon déroulement des opérations électorales. Le 29, Nelson Mandela présente le programme de l’A.N.C.: redistribution des terres, construction de plus de 1 million de logements à bon marché, égalité d’accès à tous les emplois.

Le 2 février, Frederik De Klerk annonce que les premières élections au suffrage universel auront lieu du 26 au 28 avril.

Au cours des semaines qui précèdent ces dernières, des affrontements opposent l’Inkatha et l’A.N.C., des troubles éclatent dans plusieurs bantoustans. Le 11 mars, le Bophuthatswana est réintégré de facto dans l’Afrique du Sud, suivi le 22 par le Ciskei. Le 31, l’état d’urgence est décrété dans la province du Natal et dans le bantoustan du Kwazulu qui y est enclavé.

Le 19 avril, après de multiples péripéties, l’Inkatha décide de participer aux élections; le 23, Constand Viljoen, chef du Front de la liberté qui a rompu avec l’A.V.F., fait de même.

Les 24, 25 et 27 avril, des attentats à la bombe font 21 morts. Le 27, 31 personnes proches de l’A.W.B. sont arrêtées. À l’issue des élections qui se déroulent du 26 au 28, et même au 29 dans certaines régions, l’A.N.C. triomphe avec 62,65 p. 100 des suffrages exprimés (252 des 400 sièges), le Parti national (N.P.) de Frederik De Klerk recueille 20,39 p. 100 des voix (82 sièges) et l’Inkatha 10,54 p. 100 (43 sièges). Au Natal, cependant, l’Inkatha obtient 50,3 p. 100 des suffrages contre 32,3 p. 100 à l’A.N.C.

Le 9 mai, Nelson Mandela est élu président de la République par le Parlement; il prête serment le lendemain. Les deux vice-présidents sont Thabo Mbeki, président national de l’A.N.C., et l’ancien président De Klerk. Les postes du gouvernement sont répartis proportionnellement au nombre de voix obtenues par les partis représentés au Parlement. Mangosuthu Buthelezi est nommé ministre des Affaires étrangères. Le 24, Cyril Ramaphosa, secrétaire général de l’A.N.C., est élu président de l’Assemblée constituante qui regroupe les deux chambres du Parlement.

Le 1er novembre 1995, l’A.N.C. remporte les premières élections municipales multiraciales, avec plus de 60 p. 100 des suffrages. Les électeurs refusent ainsi de sanctionner la lenteur de la mise en place des réformes sociales et économiques. Par ailleurs, les violences interethniques persistent et la criminalité demeure importante.

Le 8 mai 1996, l’Assemblée constituante adopte, à la majorité des deux tiers, la nouvelle Loi fondamentale qui instaure une démocratie libérale particulièrement attentive à la protection des droits politiques et individuels. Bien qu’en désaccord avec certaines dispositions touchant aux intérêts de la minorité blanche, le Parti national vote le texte. L’Inkatha, qui a boycotté les travaux de l’Assemblée constituante, ne participe pas au vote.

Le 9 mai, n’ayant pas obtenu la reconduction du gouvernement d’union nationale au-delà de 1999, date prévue pour les élections générales, le N.P. annonce son retrait de la coalition gouvernementale, qui sera effectif le 30 juin. Le 14, il annonce son départ des gouvernements provinciaux, sauf de celui du Cap, qu’il contrôle.

Le 10 décembre, le président Nelson Mandela paraphe la nouvelle Constitution, qui remplace le texte intérimaire de 1994 et doit entrer en vigueur en 1997.

Vie économique

En 1990, la politique d’austérité est poursuivie, pour assumer la charge de la dette extérieure et contenir l’inflation. Elle entraîne une sévère récession. Dans le budget présenté le 14 mars, les crédits en faveur de l’éducation des Noirs et de la police sont en augmentation.

Le 15 avril 1991, l’ensemble de la C.E.E., après la Grande-Bretagne et le Portugal, décide une levée partielle des sanctions économiques imposées depuis 1986. L’embargo est maintenu sur les exportations «sensibles», telles que les armes, le matériel destiné à la police et les équipements nucléaires. Les États-Unis font de même le 10 juillet. L’A.N.C. juge cette décision prématurée. Le Japon se joint au mouvement, le 22 octobre. Les économistes s’accordent pour estimer que les sanctions n’ont eu que peu d’impact. Les statistiques sur les échanges avec les autres pays d’Afrique sont publiées pour la première fois depuis 1985. Elles indiquent une expansion commerciale sur le continent, même avec les pays qui dénonçaient violemment la politique d’apartheid.

En 1992, la sécheresse, la faiblesse des cours des matières premières et l’attentisme des investisseurs étrangers contribuent à un recul de l’activité pour la troisième année consécutive. Les incertitudes politiques continuent de peser sur la vie des affaires. Le 27 janvier, la C.E.E. lève les dernières sanctions économiques. La normalisation des rapports entre Pretoria et les États africains est favorisée par des envois de vivres aux pays voisins menacés par la famine, en particulier le Mozambique et le Zimbabwe.

Le 24 septembre 1993, Nelson Mandela lance à New York un appel à la levée de toutes les sanctions économiques. Le président Clinton et le secrétaire général du Commonwealth accèdent aussitôt à cette demande, que la C.E.E. avait devancée de peu. Le 8 octobre, l’Assemblée générale des Nations unies met fin à la plupart de ces sanctions (qui n’avaient pas de caractère contraignant). Le F.M.I. accorde un prêt pour la première fois depuis 1982. Le pays sort de la récession en milieu d’année. La coopération politique entre Frederik De Klerk et Nelson Mandela apparaît comme le meilleur gage du redressement économique: un consensus nécessaire à la réduction des inégalités dans un pays où les Blancs, qui représentent moins de 15 p. 100 de la population, possèdent 87 p. 100 de la terre et reçoivent près des deux tiers du revenu national. À la suite des négociations, il apparaît qu’un gouvernement à majorité noire ne remettrait pas en cause les structures économiques fondées sur la libre entreprise. Pour Nelson Mandela, il n’est plus question de nationalisations. Le pays dépend de façon excessive du secteur primaire — l’agriculture et les mines fournissent 70 p. 100 des exportations —, lequel est un faible créateur d’emplois, alors qu’un besoin pressant en ce domaine se fait sentir. Le taux de chômage ou de personnes employées dans le secteur informel est estimé à 46 p. 100. Les sorties de capitaux s’accélèrent. Derek Keys, le ministre des Finances, présente le 9 mars un projet de restructuration de l’économie entre 1993 et 1997. Il s’agit de donner à celle-ci une orientation libérale, en tournant le dos à l’apartheid, au dirigisme et à l’autosuffisance.

Le 24 mai 1994, peu après son élection à la présidence, Nelson Mandela présente son Programme de reconstruction et de développement (R.D.P.) axé sur la santé, l’éducation, le logement et la restitution foncière; 37,5 milliards de rands doivent y être affectés en 5 ans. Le 17 novembre, il signera la loi sur la restitution de la terre aux Noirs qui en avaient été dépossédés par les lois discriminatoires adoptées à partir de 1913.

Le 21 septembre, le gouvernement revient sur son opposition aux privatisations, dont le produit doit financer le R.D.P.

Le 29 novembre, Pretoria s’associe à la Convention de Lomé qui unit les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (A.C.P.) à l’Union européenne.

En 1995, la normalisation politique et la confirmation du pragmatisme économique du gouvernement font sentir leurs effets: croissance en hausse, inflation contenue, afflux de capitaux étrangers. Débarrassée de l’entrave que constituait le régime d’apartheid – et à présent pleinement sortie de la période de récession –, l’Afrique du Sud apparaît pour ce qu’elle est, l’un des plus riches pays du continent, à l’économie variée et performante. La capitalisation de la Bourse de Johannesburg en fait la douzième place financière dans le monde. Le poids financier du R.D.P. est compensé par la patience de la population à l’égard de sa mise en œuvre.

Le 10 mars, le rand financier, devise établie en 1985 à l’usage des investisseurs étrangers qu’il s’agissait de rassurer, est supprimé.

En 1996, le passage, en mars, du ministère de l’Économie des mains du N.P. à celles de l’A.N.C., suivi, en juin, du retrait du parti de Frederik De Klerk du gouvernement d’union nationale, en juin, ne modifie pas la ligne économique de l’équipe du président Mandela, qui continue d’allier libéralisme et pragmatisme. Son programme, présenté en juin, privilégie le respect des grands équilibres. Il prévoit la réduction du déficit budgétaire et l’ouverture de l’économie sud-africaine avec l’abolition progressive du contrôle des changes et des protections douanières, ainsi que des mesures d’incitations pour les investissements étrangers. Toutefois, l’essouflement de la croissance ne permet pas d’envisager de réduction rapide du chômage, surtout dans la situation de fort endettement où se trouve le pays.

Relations internationales

Le 4 juin 1990, Nelson Mandela entame une tournée de 6 semaines en Europe et en Amérique du Nord afin de plaider en faveur du maintien des sanctions économiques contre l’Afrique du Sud. Du 20 au 30, il reçoit un accueil triomphal aux États-Unis.

Du 23 au 26 septembre, visite de Frederik De Klerk aux États-Unis, la première d’un président sud-africain depuis 1947. Il affirme l’«irréversibilité» de sa politique de réformes.

Le 7 avril 1992, les relations diplomatiques avec la Côte d’Ivoire sont rétablies. Le 9, Frederik De Klerk se rend au Nigeria. Il exprime à son homologue, le général Babangida, président en exercice de l’O.U.A., le souhait de son pays de devenir membre de cette organisation.

Le 16 août 1993, le gouvernement sud-africain décide de restituer l’enclave de Walvis Bay à la Namibie.

Le 15 octobre, Frederik De Klerk et Nelson Mandela reçoivent le prix Nobel de la paix.

Le 1er mars 1994, l’Afrique du Sud restitue officiellement à la Namibie la souveraineté sur l’enclave de Walvis Bay.

Le 23 juin, après avoir intégré l’O.U.A., le mouvement des non-alignés et le Commonwealth, l’Afrique du Sud redevient membre à part entière de l’O.N.U. Le 25, le Conseil de sécurité lève l’embargo sur les armes à destination de Pretoria et met fin à toutes les autres mesures de restriction encore en vigueur.

Les 4 et 5 juillet, le président François Mitterrand effectue la première visite officielle d’un chef d’État étranger dans le pays depuis l’investiture de Nelson Mandela.

Du 19 au 25 mars 1995, la reine Élizabeth II effectue à son tour une visite dans le pays.

Le 16 septembre, au cours d’une visite pontificale en Afrique, le pape Jean-Paul II rencontre Nelson Mandela à Johannesburg. Il ne s’était jamais rendu en Afrique du Sud afin de ne pas cautionner l’apartheid.

En 1996, le président Mandela effectue deux visites en Europe au cours desquelles il demande l’instauration d’un «plan Marshall» au bénéfice de son pays.

Encyclopédie Universelle. 2012.

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • CÔTE D’IVOIRE - Actualité (1990-1996) — P align=center République de Côte d’Ivoire Politique intérieure Le 3 mai 1990, le président Félix Houphouët Boigny, au pouvoir depuis l’indépendance en 1960, accepte le multipartisme: 9 partis politiques d’opposition sont légalisés le 31. Le 28… …   Encyclopédie Universelle

  • FRANCE - Actualité (1990-1996) — P align=center République française Politique intérieure Le 11 février 1990, à l’issue des assises du Rassemblement pour la République (R.P.R.), qui ont vu Charles Pasqua et Philippe Séguin proposer la création d’un «nouveau rassemblement»,… …   Encyclopédie Universelle

  • NAMIBIE - Actualité (1990-1996) — P align=center République de Namibie Politique intérieure Le 9 février 1990, l’Assemblée constituante adopte une Constitution qui interdit la peine de mort, instaure le multipartisme, garantit les droits fondamentaux du citoyen grâce à… …   Encyclopédie Universelle

  • LESOTHO - Actualité (1990-1996) — P align=center Royaume du Lesotho Proche de l’Afrique du Sud et suspecté de corruption, le général Justin Metsino Lekhanya, chef du Conseil militaire qui dirige le pays depuis 1986, prive en février 1990 le roi Moshoeshoe II de ses pouvoirs. En… …   Encyclopédie Universelle

  • SWAZILAND - Actualité (1990-1996) — P align=center Royaume du Swaziland En 1990, les Nations unies participent à un programme de développement des petites exploitations pour élever la productivité agricole et accroître l’autosuffisance. Les conflits du Mozambique amènent de… …   Encyclopédie Universelle

  • ZAÏRE - Actualité (1990-1996) — P align=center République du Zaïre Politique intérieure Le 24 avril 1990, le président Mobutu Sese Seko annonce le rétablissement du multipartisme, limité dans un premier temps à 3 formations. Il renonce également à ses fonctions de chef du parti …   Encyclopédie Universelle

  • JORDANIE - Actualité (1990-1996) — P align=center Royaume hachémite de Jordanie Politique intérieure Le 9 juin 1991, un congrès réunissant 2 000 personnes de toutes tendances politiques adopte une Charte nationale, élaborée par une commission que le roi Hussein avait nommée en… …   Encyclopédie Universelle

  • TUNISIE - Actualité (1990-1996) — P align=center République tunisienne Politique intérieure Le 28 août 1992, le tribunal militaire de Tunis rend son verdict à l’égard des auteurs de l’obscur «complot» islamiste contre le régime, révélé en mai 1991 par le pouvoir: 35 des 171… …   Encyclopédie Universelle

  • MADAGASCAR - Actualité (1990-1996) — P align=center République démocratique de Madagascar Politique intérieure Le 8 juillet 1991, une grande manifestation regroupe près de 400 000 personnes à Tananarive. C’est la plus importante organisée par le mouvement de contestation, qui… …   Encyclopédie Universelle

  • MOZAMBIQUE - Actualité (1990-1996) — P align=center République du Mozambique En 1991, la situation économique s’aggrave en raison de la sécheresse dans la province de Manica, la plus fertile du pays, et d’inondations dans celles de Nampula et de Cabo Delgado. Le président Joaquim… …   Encyclopédie Universelle

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”